
La préfecture du Rhône (69) vient d'annoncer la suspension d'un arrêté autorisant l'euthanasie de deux éléphants tuberculeux afin de permettre à leur propriétaire, Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, de déposer un recours devant le tribunal administratif de Lyon s'il le souhaite. Un répit de courte durée pour les animaux puisque les autorités indiquent « qu'un nouvel arrêté sera signé d'ici le mercredi 20 décembre à 12 heures si aucun recours n'est déposé ». C'est à présent au propriétaire des éléphants, Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, de trouver une autre solution que cette mesure radicale, qui suscite une vague de réactions indignées partout en France.
Traitement très coûteux
En 1999, le cirque Pinder s'était départi des pachydermes en les confiant au Parc de la Tête d'Or de Lyon. En 2011, sans qu'il soit possible de déterminer avec précision où ils ont contracté le virus, les éléphants déclaraient la tuberculose. Une maladie transmissible à la fois à l'homme et aux animaux par voie aérienne, et par conséquent extrêmement dangereuse pour tout être vivant évoluant dans leur environnement proche, motivant l'arrêté d'euthanasie pris par le préfet du Rhône.
Le cirque - toujours propriétaire légal des éléphants - n'est aujourd'hui pas en mesure de leur apporter les soins nécessaires afin de les guérir, alors qu'il les a exploités pendant des années. L'origine de la maladie, qui reste inconnue, est un point de profond désaccord entre le cirque et le parc de la Tête d'Or, qui affirme qu'aucun cas de tuberculose n'a été détecté chez d'autres animaux du zoo. Comme le rappellent les autorités, « cette décision est fondée sur une analyse vétérinaire à ce jour non contestée ».
Profond malaise
Selon le service communication de la préfecture du Rhône, « le directeur [du cirque, NDLR] n'avait pas, ces dernières 48 heures, déposé de recours ». Un mutisme qui révolte Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis : « C'est le sort de tous les animaux sauvages dans les cirques. On les exploite leur vie durant, et quand ils sont vieux et malades, on s'en débarrasse. Dans le cas de ces pauvres éléphants, le propriétaire refuse de payer les soins, même en partie. Et aujourd'hui, il fait appel aux "amis des animaux" pour les sauver... C'est scandaleux ! »
La Fondation 30 Millions d'Amis dénonce l'inconséquence du cirque Pinder - qui, après avoir exploité ces animaux sous son chapiteau, n'entend pas prendre les mesures nécessaires à leur guérison. Elle en appelle à l'esprit de responsabilité de son directeur, Gilbert Edelstein, afin que ce dernier agisse concrètement - au-delà de vaines incantations - pour ses éléphants ; s'agissant-là du respect minimum dû à ceux qui l'ont servi des années durant
Traitement très coûteux
En 1999, le cirque Pinder s'était départi des pachydermes en les confiant au Parc de la Tête d'Or de Lyon. En 2011, sans qu'il soit possible de déterminer avec précision où ils ont contracté le virus, les éléphants déclaraient la tuberculose. Une maladie transmissible à la fois à l'homme et aux animaux par voie aérienne, et par conséquent extrêmement dangereuse pour tout être vivant évoluant dans leur environnement proche, motivant l'arrêté d'euthanasie pris par le préfet du Rhône.
Le cirque - toujours propriétaire légal des éléphants - n'est aujourd'hui pas en mesure de leur apporter les soins nécessaires afin de les guérir, alors qu'il les a exploités pendant des années. L'origine de la maladie, qui reste inconnue, est un point de profond désaccord entre le cirque et le parc de la Tête d'Or, qui affirme qu'aucun cas de tuberculose n'a été détecté chez d'autres animaux du zoo. Comme le rappellent les autorités, « cette décision est fondée sur une analyse vétérinaire à ce jour non contestée ».
Profond malaise
Selon le service communication de la préfecture du Rhône, « le directeur [du cirque, NDLR] n'avait pas, ces dernières 48 heures, déposé de recours ». Un mutisme qui révolte Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis : « C'est le sort de tous les animaux sauvages dans les cirques. On les exploite leur vie durant, et quand ils sont vieux et malades, on s'en débarrasse. Dans le cas de ces pauvres éléphants, le propriétaire refuse de payer les soins, même en partie. Et aujourd'hui, il fait appel aux "amis des animaux" pour les sauver... C'est scandaleux ! »
La Fondation 30 Millions d'Amis dénonce l'inconséquence du cirque Pinder - qui, après avoir exploité ces animaux sous son chapiteau, n'entend pas prendre les mesures nécessaires à leur guérison. Elle en appelle à l'esprit de responsabilité de son directeur, Gilbert Edelstein, afin que ce dernier agisse concrètement - au-delà de vaines incantations - pour ses éléphants ; s'agissant-là du respect minimum dû à ceux qui l'ont servi des années durant
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